Voyager debout, une solution d'avenir ?

Publié le par nolowcost

On lit dans Le Monde : "Le modèle des compagnies à bas coûts sort renforcé (de la crise NDLR) . La modification des comportements observée pendant la crise ne constitue-t-elle qu'une simple parenthèse ou est-elle au contraire pérenne ? Professionnels et sociologues s'interrogent. L'un des domaines les plus touchés est le transport aérien. Moins de pouvoir d'achat pour les particuliers, moins d'investissements pour les entreprises, moins de fret à transporter... tout se conjugue pour que ce secteur broie du noir. Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires des compagnies aériennes aurait chuté de 12 %, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA)." L'article explique ensuite que l'avenir appartient sans doute aux compagnies low cost. Finalement, l'idée de Michael O'Leary, le patron de Ryanair, de faire voyager les passagers debout, n'est pas si mauvaise. On cite : "Le modèle des compagnies à bas coûts paraît plus adapté. Easyjet et Ryanair dégagent des profits. Hier décriées pour les conditions spartiates qu'elles imposaient à leurs clients, elles se sentent assez sûres d'elles pour tester certaines "innovations", comme Ryanair qui dit envisager de faire voyager debout certains passagers."
Evidemment, les entreprises et les particuliers ont un peu moins d'argent, et les AR Paris/Tokyo en première classe à 13 000 € (l'exemple cité dans Le Monde) ne sont pas accessibles au commun des mortels. Mais ce n'est pas suffisant pour ériger en modèle économique la compagnie irlandaise à bas coûts, qui ne se prive pas d'exploiter autant que possible son personnel, de flirter avec le droit social et de pratiquer un anti-syndicalisme quasi systématique.


Publié dans Aviation

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N
Ryanair s'apprête à supprimer ses comptoirs d'enregistrement qui coûtent trop cher. On attend que la compagnie supprime ses avions !
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L
Le transport aérien s'adapte difficilement à la crise<br /> <br /> Le Monde du 06.08.09<br /> <br /> Le modèle des compagnies à bas coûts sort renforcé<br /> <br /> La modification des comportements observée pendant la crise ne constitue-t-elle qu'une simple parenthèse ou est-elle au contraire pérenne ? Professionnels et sociologues s'interrogent. L'un des domaines les plus touchés est le transport aérien. Moins de pouvoir d'achat pour les particuliers, moins d'investissements pour les entreprises, moins de fret à transporter... tout se conjugue pour que ce secteur broie du noir. Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires des compagnies aériennes aurait chuté de 12 %, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA). Ce n'est pas tant d'une baisse du nombre de passagers que d'une diminution des clients les plus rémunérateurs que souffrent les compagnies. Rares sont aujourd'hui les entreprises qui continuent de faire voyager leurs cadres en première classe ou en classe business.<br /> <br /> Du coup, les transporteurs traditionnels souffrent : British Airways a à la fois proposé une baisse de salaire à ses salariés et a privé ses clients de repas sur les court-courriers. Air France a quasiment annoncé un plan social pour la rentrée. Lufthansa tente de réaliser 1 milliard d'euros d'économies d'ici à 2011.<br /> <br /> En revanche, le modèle des compagnies à bas coûts paraît plus adapté. EasyJet et Ryanair dégagent des profits. Hier décriées pour les conditions spartiates qu'elles imposaient à leurs clients, elles se sentent assez sûres d'elles pour tester certaines « innovations », comme Ryanair qui dit envisager de faire voyager debout certains passagers.
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L
Le transport aérien s'adapte difficilement à la crise<br /> <br /> Le Monde du 06.08.09<br /> <br /> Le modèle des compagnies à bas coûts sort renforcé<br /> <br /> La modification des comportements observée pendant la crise ne constitue-t-elle qu'une simple parenthèse ou est-elle au contraire pérenne ? Professionnels et sociologues s'interrogent. L'un des domaines les plus touchés est le transport aérien. Moins de pouvoir d'achat pour les particuliers, moins d'investissements pour les entreprises, moins de fret à transporter... tout se conjugue pour que ce secteur broie du noir. Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires des compagnies aériennes aurait chuté de 12 %, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA). Ce n'est pas tant d'une baisse du nombre de passagers que d'une diminution des clients les plus rémunérateurs que souffrent les compagnies. Rares sont aujourd'hui les entreprises qui continuent de faire voyager leurs cadres en première classe ou en classe business.<br /> <br /> Du coup, les transporteurs traditionnels souffrent : British Airways a à la fois proposé une baisse de salaire à ses salariés et a privé ses clients de repas sur les court-courriers. Air France a quasiment annoncé un plan social pour la rentrée. Lufthansa tente de réaliser 1 milliard d'euros d'économies d'ici à 2011.<br /> <br /> En revanche, le modèle des compagnies à bas coûts paraît plus adapté. EasyJet et Ryanair dégagent des profits. Hier décriées pour les conditions spartiates qu'elles imposaient à leurs clients, elles se sentent assez sûres d'elles pour tester certaines « innovations », comme Ryanair qui dit envisager de faire voyager debout certains passagers.
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